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Le redressement progressif des marchés financiers depuis le début de l’année et la hausse des taux d’intérêt redonnent de l’attrait aux placements obligataires. Ces derniers permettent de placer une épargne privée de manière peu risquée tout en obtenant des rendements nettement supérieurs à l’inflation, à condition de se montrer sélectif dans ses choix. Les fonds de placement investis en obligations n’offrent pas de rendements très attrayants. En revanche, les placements directs peuvent être plus intéressants.
Ainsi, en francs suisses et avec un rating investissable, l’on trouve notamment une émission offrant du 8,25% d’une filiale néerlandaise de Zur Rose, une pharmacie en ligne suisse, à échéance en mars 2025 et au prix de 94,5% du prix d’émission. L’on peut aussi acquérir des obligations émises par la Caisse française de financement local, un établissement détenu par l’Etat, offrant un rendement de 6,23%. Son échéance est en 2030.
Des titres offrent des rendements supérieurs. Mais ils sont parfois très proches de l’échéance, si bien que l’investisseur ne percevra les coupons que d’un ou deux exercices, ce qui couvrira à peine les coûts de transaction. D’autres sont émis par des entités risquées. Il convient de n’acheter des titres que d’entreprises ou institutions dont on est certain de la solidité financière.
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