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Malgré la hausse des taux d’intérêt, à commencer par ceux de la BNS (1,75% depuis septembre), les avoirs de prévoyance professionnelle (2e pilier) pourront rester faiblement rémunérés en 2024. La Commission fédérale de la prévoyance professionnelle (Commission LPP) a recommandé au Conseil fédéral de n’augmenter la rémunération minimale des avoirs que de 0,25% pour la porter à 1,25%. Le gouvernement doit encore rendre sa décision.
Cela veut dire que, pour les avoirs de retraite soumis au régime obligatoire, les caisses de retraite n’auront pas l’obligation d’attribuer un taux rémunératoire supérieur à 1,25% l’an prochain. C’est moins que l’inflation et moins, aussi, que les gains moyens réalisés par les caisses de pension cette année. Ces derniers sont, en moyenne, de 2,77% (à fin septembre) selon l’Indice Credit Suisse des caisses de pension, et 2,6% selon l’indice UBS.
La Commission LPP justifie sa recommandation par les reculs boursiers, parfois importants, subis par les caisses en 2022. Elle s’appuie aussi sur le fait que les exigences légales auxquelles elle est soumise lui permettraient d’abaisser ce taux minimal à 0,54%. En clair, selon son communiqué, elle accorde presque un cadeau aux futurs retraités en relevant la rémunération minimale à 1,25%.
Les caisses sont libres de rémunérer davantage les avoirs de leurs affiliés. En moyenne, cette rémunération a été de 1,9% l’an dernier malgré les pertes en bourse subies par les caisses. yg
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