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Evitez les courtiers étrangers
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Mon Argent 04-2023
23.08.2023
Christian Bütikofer
Notre rédaction reçoit souvent des appels à l’aide de lectrices et de lecteurs qui ont investi beaucoup d’argent dans des produits financiers auprès de plateformes de négoce Internet étrangères douteuses. Une retraitée du canton d’Argovie a par exemple perdu toutes ses économies, soit environ 365 000 fr., auprès du courtier en ligne Investmarkets.com<...>
Notre rédaction reçoit souvent des appels à l’aide de lectrices et de lecteurs qui ont investi beaucoup d’argent dans des produits financiers auprès de plateformes de négoce Internet étrangères douteuses. Une retraitée du canton d’Argovie a par exemple perdu toutes ses économies, soit environ 365 000 fr., auprès du courtier en ligne Investmarkets.com. Il existe sur Internet de nombreuses plateformes de négoce de ce type qui proposent aux particuliers d’investir dans des actions, des bitcoins, des contrats de différence (CFD) ou des matières premières. Souvent, ces sites Internet donnent une impression de sérieux au premier coup d’œil. Mais si l’on veut récupérer les prétendus bénéfices de ses investissements, les courtiers ne donnent plus de nouvelles, sinon des excuses bidon.
Il est possible de s’en protéger en grande partie en respectant une règle simple: ne jamais négocier via un courtier dont le siège est à l’étranger et qui n’est pas surveillé par l’Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (Finma). Encore moins si le siège du courtier se trouve dans un paradis fiscal comme les Seychelles, le Belize ou les Îles Vierges britanniques (British Virgin Islands, ou BVI).
Mais les sièges d’entreprises européennes comme Chypre ou les pays d’Europe de l’Est ne sont pas non plus une garantie de sérieux. Aussi, si une entreprise n’est pas soumise à la Finma, il vaut mieux l’éviter. Le site internet finma.ch affiche les noms de tous les courtiers soumis à sa surveillance. Si le courtier qui vous intéresse n’y apparaît pas, ne recourez pas à ses services!