En 2020, un bitcoin valait un peu plus de 7150 fr. Au printemps dernier, son cours a dépassé 63 300 fr., huit fois plus! La spéculation générée par de telles variations crée des risques massifs dont les investisseurs doivent être conscients.
L’achat et la vente de cryptomonnaies se font via des cryptobourses ou directement par l’intermédiaire de banques. Il est également possible d’investir dans des cryptomonnaies par le biais de fonds indiciels négociés en bourse (ETF) qui suivent le cours du bitcoin. Ces fonds présentent l’avantage de pouvoir être négociés comme des actions. Les risques sont toutefois aussi élevés que pour l’achat de coins numériques.
En Suisse, les cryptomonnaies n’ont pas de cours légal. C’est pourquoi elles doivent être changées en francs ou dans une autre monnaie légale (comme les euros, livres, dollars, etc.). Elles sont toutefois soumises à la législation, à l’exemple de la Loi sur le blanchiment d’argent (LBA). Par ailleurs, les acteurs en Suisse de ce marché sont placés sous la surveillance de la Finma.
Le nombre de cryptomonnaies ne cesse de croître. Il en existe aujourd’hui plus de 23 000 dans le monde. Le bitcoin est la plus connue et la plus importante d’un point de vue économique. Nombre d’entre elles sont parfaitement confidentielles.
La sécurité des cryptomonnaies dépend de la manière dont elles sont conservées. Les clés d’accès à un portefeuille numérique doivent être conservées en toute sécurité. Les supports matériels, comme un disque dur externe, offrent une meilleure protection que les solutions logicielles.
Si un propriétaire de cryptomonnaies décède, ses héritiers risquent de ne pas avoir accès à ses actifs numériques. C’est pourquoi les propriétaires de cryptomonnaies devraient permettre à leurs héritiers d’avoir un moyen d’accéder à leurs portefeuilles.
Niklaus Merker / yg