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Mon Argent 02-2023
26.04.2023
Dernière mise à jour:
13.12.2023
Yves Genier
L’interdiction (prononcée dans le cadre des sanctions financières imposées par la Suisse aux entités russes, ndlr) de procéder à des transactions sur des titres n’a, en réalité, aucun effet sur la soci&e...
L’interdiction (prononcée dans le cadre des sanctions financières imposées par la Suisse aux entités russes, ndlr) de procéder à des transactions sur des titres n’a, en réalité, aucun effet sur la société émettrice, Gazprom. En effet, l’emprunt a été émis et souscrit en 2021. Les fonds ont été reçus par le débiteur en son temps. Gazprom n’a plus qu’à payer les intérêts (ce qui, soit dit en passant, a été le cas à l’échéance du 12 juillet 2022, on verra ce qui va se passer à la prochaine échéance!).
Par conséquent les vraies victimes sont les institutions (assurances, caisses de retraite, fondation de prévoyance) et les personnes privées qui ne peuvent plus se défaire de ces positions.
Je ne peux que constater que le Seco applique aveuglément des sanctions édictées par des technocrates suisses ou étrangers déconnectés de la réalité des marchés financiers. Il eut été, en effet, relativement facile d’imposer des contrôles aux dépositaires sur d’éventuels vendeurs ou acheteurs (origine des titres, nationalité, etc.). Ce qui, d’ailleurs, n’avait pas échappé à SIX Group, qui avait estimé que le marché ne participait pas au financement des entités sanctionnées.
Christian Maréchal, Arbaz (VS)