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Mon Argent 01-2023
01.03.2023
Yves Genier
A propos de la chronique «On vous conseille» intitulée «A la fin, c’est la banque qui gagne», Mon Argent n°6, 2022:
Votre chronique est une simplification qui n’aide pas vos lecteurs à comprendre les produits structurés. Dire qu’investir dans ces produits financiers équivaut à jouer au ca...
A propos de la chronique «On vous conseille» intitulée «A la fin, c’est la banque qui gagne», Mon Argent n°6, 2022:
Votre chronique est une simplification qui n’aide pas vos lecteurs à comprendre les produits structurés. Dire qu’investir dans ces produits financiers équivaut à jouer au casino, c’est tout simplement faux. L’achat d’un produit structuré est un investissement. Et comme tout investissement, il comporte un risque. Il est tout aussi faux de dire qu’il échappe à la surveillance des régulateurs. Ils ne peuvent pas non plus être proposés sans avoir connaissance du profil de risque du client. La fiche d’information de base est une obligation légale. Il n’y a pas non plus de promesses de rendement, mais d’un rendement en fonction de différents facteurs. Un journal comme le vôtre, qui a pour vocation la protection du consommateur, devrait insister sur le fait qu’avant d’investir dans des produits structurés, il faut comprendre le risque et se faire conseiller. C’est donc le vendeur du produit, souvent la banque, qui est en première ligne.
Alfonso Magin
Les produits structurés sont soumis à une autoréglementation de l’Association suisse des banquiers. Ils ne sont soumis à la surveillance directe de la Finma que s’ils intègrent des fonds de placements, ce qui est rarement le cas. Il est juste que le consommateur doit s’enquérir des risques. Mais le fait est qu’ils sont très asymétriques, au profit de l’émetteur.
La rédaction